Plus de CHF 30 millions consacrés à des mesures environnementales sur la période 2016-2017, parmi lesquelles des démarches concrètes pour limiter les nuisances sonores.
Genève Aéroport a publié aujourd’hui son 3ème Rapport de développement durable. Couvrant la période 2016-2018, il démontre la performance de l’aéroport en matière environnementale mais également dans les domaines économiques et sociaux. De même, le rapport revient sur son rôle clé dans le développement de la région et sa contribution à des objectifs globaux de durabilité fixés dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations Unies.
Depuis 2016, Genève Aéroport a consacré plus de CHF 30 millions à la mise en œuvre d’une politique environnementale volontariste et innovante. Cet engagement se traduit par des solutions concrètes et des résultats chiffrés. En parallèle, Genève Aéroport a multiplié les collaborations directes et indirectes avec des prestataires internes et externes (SUVA, easyJet, SIG, CFF, Caritas, etc) afin de démultiplier l’impact des mesures adoptées. Le rapport met en avant ces partenariats, essentiels à l’atteinte d’objectifs ambitieux.
Mesures contre le bruit
La réduction du bruit lié aux activités aéroportuaires à l’horizon 2030 est l’un des objectifs fondamentaux de cette politique de développement durable.
Parmi les moyens mis en œuvre, le système de taxes visant à favoriser l’arrivée d’aéronefs moins bruyants a été adapté. De même, Genève Aéroport est intervenu directement auprès des riverains en finançant des travaux d’insonorisation dans près de 400 logements au cours des deux dernières années – portant à plus de 3600 le nombre de logements insonorisés depuis 2004.
Depuis décembre 2016, une halle d’amortisseur de bruit permet de limiter drastiquement la propagation sonore des essais moteurs. Genève Aéroport l’a par ailleurs dotée de 1’200 m2 panneaux photovoltaïques.
Limiter l’empreinte carbone
Depuis 2012, Genève Aéroport a réduit de 1.4 GWh sa consommation d’électricité (100% d’origine renouvelable selon contrats d’approvisionnement SIG). Aujourd’hui, les panneaux solaires du site couvrent une surface de plus de 10’000 m², pour une production totale d’électricité de plus de 1’000 MWh/an.
Le recours à des véhicules moins polluants est lui aussi un domaine d’intervention ciblé. Ainsi, la part de véhicules électriques circulant sur le tarmac atteint 26%. En ce qui concerne les passagers, le financement des billets TPG est un succès, puisque 42% d’entre eux utilisent les transports publics. Atteignant 44%, le recyclage des déchets se révèle également efficace.
Depuis 2017, Genève Aéroport compense intégralement ses propres émissions de CO2, des efforts récompensés par la certification ACA 3+ délivrée par l’Airport Council International (ACI). Cette reconnaissance permet à Genève Aéroport d’entrer dans le club des aéroports exemplaires en termes de compensation carbone : parmi les 211 aéroports certifiés ACA, seuls 37 ont obtenu le niveau maximum, à savoir la certification 3+ (neutralité carbone).
Les enjeux sociaux au cœur de la durabilité
En réponse aux besoins des usagers de la plateforme et dans le but d’assurer la meilleure qualité de service à ses passagers, Genève Aéroport se doit d’adapter en permanence son infrastructure, tout en garantissant les meilleures conditions pour ceux qui y travaillent ainsi que le respect de l’environnement et des riverains.
La notion de durabilité n’est pas uniquement liée à l’environnement, Genève Aéroport sélectionne ses fournisseurs dans le respect des règles des marchés publics et les dispositions relatives à la protection des travailleurs sont systématiquement vérifiées. L’engagement de Genève Aéroport en faveur de l’insertion professionnelle et de la santé et sécurité au travail sont reconnus depuis plusieurs années par le biais des certifications ‘’1+ pour tous’’ et ‘’Friendly workspace’’.
Pour rappel, durant l’exercice 2017, Genève Aéroport a comptabilisé 17.4 millions de passagers pour 58 compagnies aériennes desservant 141 destinations. Selon une récente étude du bureau INFRAS, l’activité aéroportuaire génère 33’600 emplois directs, indirects et induits ainsi que CHF 4.1 milliards de valeur ajoutée à l’économie de la région.